Dans un monde où l’étiquette Made in Vietnam est trop souvent associée à la production de masse ou à une qualité moindre, chez Aleyna, c’est tout l’inverse. Ce label, nous le revendiquons avec fierté. Car derrière chaque pièce de nos collections se cache un trésor : le savoir-faire vietnamien, précieux, minutieux et profondément humain.
Aleyna a vu le jour dans un petit atelier du Caire. Ce fut notre premier souffle, une étape de construction, de découverte. Mais très vite, un besoin plus profond s’est fait ressentir : celui de revenir à l’essentiel, à mes racines.
Revenir au Vietnam, là où coule une partie de mon histoire, n’était pas un choix stratégique. C’était une évidence. Un retour aux sources, un acte de réconciliation avec une identité que je n’ai jamais cessé de porter.
Je suis d’origine Cham, un peuple ancien du Vietnam, porteur d’une culture riche, délicate et trop souvent oubliée. Les Chams ont longtemps vécu entre spiritualité, artisanat raffiné et architecture inspirante. Intégrer cette part de moi dans les créations Aleyna, ce n’est pas seulement rendre hommage : c’est prolonger une histoire, la faire vivre autrement.
Le Vietnam n’est pas qu’un pays textile. C’est un pays d’artisans, de gestes sûrs et de traditions tissées avec patience. Ici, on ne parle pas d’industrialisation impersonnelle, mais de broderies faites main, de coutures invisibles, de tissus choisis avec soin et de détails qui font la différence.
Fabriquer au Vietnam, c’est participer à quelque chose de plus grand : soutenir une économie locale, créer des emplois, valoriser des mains souvent invisibles mais ô combien essentielles. C’est faire le choix d’un modèle à contre-courant, plus lent, plus juste.